Et à la fin, c’est la liberté d’informer qui l’emporte

Le tribunal judiciaire de Paris a décidé de mettre fin, mercredi 30 novembre, à douze jours d’une censure inédite visant Mediapart dans l’affaire Perdriau, du nom du maire de Saint-Étienne. 

Dans son ordonnance dite de « rétractation », la vice-présidente Violette Baty – celle-là même qui avait autorisé, le 18 novembre, la censure préalable de Mediapart sans le moindre débat contradictoire – affirme qu’elle a été mésinformée dans sa prise de décision par l’avocat Me Christophe Ingrain, qui avait sollicité ladite censure pour le compte de Gaël Perdriau.